Les zones en chantiers représentent 90 % des sources des déchets urbains. Le chantier du Grand Paris n’est pas exclu. Dans l’objectif de limiter l’impact écologique de ce projet d’envergure, une collecte et une valorisation des terres excavées seront faites afin de leur donner une seconde vie. Découvrez ici le traitement réservé aux terres sur le chantier du Grand Paris.
Le chantier du Grand Paris
Des travaux qui ont débuté en 2016 avec comme objectif d’être achevés à l’horizon 2030, le chantier du Grand Paris a nécessité un investissement d’environ 35 000 000 000 d’euros. Un projet hors norme, il sera constaté des enjeux considérables pour la région, notamment les 200 km de lignes automatisées de métro qui seront créés.
Le point positif c’est que cela facilitera la vie de nombreux Franciliens. Pour mieux préparer le terrain, en moyenne 4 000 ouvriers se vouent afin de creuser le sous-sol du bassin parisien. Comme il est le cas de beaucoup de chantiers en général, beaucoup de constructions ont été détruites pour mener à bien le projet. En ce qui concerne les tonnes de déchets qui seront produits, un traitement des terres Grand Paris a été prévu.
Les montagnes de déchets à traiter
Observer en temps réel un chantier considéré comme le plus grand chantier urbain est une chance. Toutefois, qui dit grands chantiers, dit une grande quantité importante de déchets. Il est donc essentiel d’aborder la question de gestion des déchets et les enjeux écologiques auxquels il faudra se confronter.
En effet, des experts ont prévu que pendant la durée des travaux, plus de 45 000 000 de tonnes et déblais seront générées. Précisons que cette quantité est l’équivalent de la taille de 9 000 piscines olympiques. L’épisode 1 appelé tunnel où des terres extraites seront remontées à la surface laissera place à la suivante appelée essence et terre.
C’est l’épisode où commencera l’histoire de la terre. En effet, moins de 5 % des terres extraites à l’épisode 1 sont polluées. Cette pollution en question est due à la présence de certains éléments chimiques dont la présence dans le sol, notamment le sulfate, est naturelle. Toutefois, certaines activités sont la cause de la contamination de certaines terres.
C’est le cas notamment des terres exposées à de nombreuses activités industrielles au nord de l’Île-de-France. Le traitement de ces terres est donc indispensable et prendra plusieurs formes dont l’une d’entre elles consistera à utiliser des bactéries. Le rôle de ces dernières sera de dévorer les hydrocarbures.
Tout le processus de traitements des terres servira principalement à une valorisation de qualité. 4 500 sondages techniques ont été réalisés à cet effet au début des travaux. Cela a permis de mettre la richesse et la qualité du sous-sol en évidence. Précisons aussi que les moyens et les techniques mis en œuvre pour une valorisation optimale de la terre dépendent essentiellement de la nature du polluant.
Lorsqu’il s’agira de terres polluées avec des hydrocarbures par exemple, seul un traitement biologique à l’aide de bactéries peut faire un nettoyage efficace. Toujours dans le souci de réduire l’impact écologique des chantiers, la terre crue est une alternative plus écologique envisagée pour remplacer le béton.